Comme beaucoup d’algériens je suppose, j’ai été victime d’une mésaventure tristement bizarre de ma carte CIB.
Tout commence en Juillet 2011 où j’ai créé un compte chez AGB. Attiré par de nombreux avantages que d’autres concurrents n’ont pas (ou n’avaient pas) : accès en ligne gratuit, carte VISA prépayée, consultation des opérations par SMS et j’en passe.
Naturellement, je demande immédiatement une carte CIB vu que je me déplace beaucoup et que je préfère utiliser la carte que d’avoir du liquide sur soi. La carte arrive très (trop) rapidement mais comme toujours, il y a un hic. Dès que je l’utilise dans un distributeur, j’ai un écran bleu ou noir.
Un problème d’activation peut-être, je refais en plusieurs mois plusieurs demandes d’activation (alors que ça devrait être automatique) mais sans rien, toujours le fameux écran bleu.
Preque une année après, j’en ai marre, je demande à l’agent de détruire ma carte et de me donner une nouvelle. Juin 2012, la carte arrive très (trop) rapidement mais comme il y a toujours un hic, elle est arrivée sans le code PIN.
Je reviens deux semaines plus tard, le sympathique banquier m’a envoyé un mail disant que mon code PIN était là (hé oui, on utilise les nouvelles technologies quand même). Comme il y a toujours un hic, le code PIN est bel et bien là mais sur la carte, il n’y a que mon nom, pas mon prénom.
La dame remplaçant le banquier me demande de patienter (je suis resté toute une matinée !) et devinez quoi, ils ont été incapables de déterminer si la carte m’appartenait ou pas. Hallucinant ! Sur la base du numéro de la carte, la banque est incapable de déterminer son propriétaire et on est bien en 2012 !
Pour l’anecdote, j’ai récemment vu le film ennemis publics où des gangsters s’amusent à braquer des banques. Le film est un peu navet mais ce que je retiens c’est que j’ai l’impression que les banques des années 40 des USA sont beaucoup mieux organisées (et plus évoluées) que les notres en 2012 :)